Comment gérer la douleur ?

Maux de dos, de tête, de jambes, douleurs au niveau des lombaires, des trapèzes, des articulations, douleurs menstruelles, la liste des affections douloureuses qui empoisonnent la vie de nombreuses personnes quotidiennement (douleurs chroniques) ou ponctuellement est longue.

Ces douleurs, dont l’intensité varie selon les affections ou de manière aléatoire, peuvent être dues à diverses problématiques : une blessure, à une maladie comme la fibromyalgie, l’endométriose, l’adénomyose, les maladies dégénératives, l’arthrose, ou encore suite à une intervention chirurgicale.

Ces différentes problématiques vont être source de douleurs, lesquelles vont générer des sensations désagréables qui vont provoquer des crispations physiques et de la souffrance. Les crispations vont créer des contractures supplémentaires, augmentant les douleurs et, par ricocher, la souffrance, encore plus difficile à supporter.

Des tensions musculaires peuvent, aussi, apparaître suite à des préoccupations d’ordre psychologique comme un stress plus ou moins intense, des contrariétés répétées, des conflits relationnels, un mal-être persistant voire un traumatisme. Ces tensions corporelles peuvent générer des douleurs plus ou moins fortes, engendrant, aussi, de la souffrance.

Comprendre la différence entre souffrance et douleurs

La douleur représente l’ensemble des phénomènes physiques à l’origine des maux c’est-à-dire des sensations corporelles inconfortables, désagréables ressenties, dans une partie du corps localisée ou dans l’ensemble du corps, dues à une blessure, un dysfonctionnement du corps, un malaise.

La souffrance est une expérience de désagrément et d’aversion liée à ces sensations désagréables. On supporte, endure, subit ces douleurs, ce qui va avoir pour effet d’augmenter la sensation de douleur et d’atteindre notre moral. La souffrance correspond, donc, à l’affect que l’on met dans la douleur, c’est-à-dire l’impact au niveau psychique qu’ont sur nous les sensations désagréables ressenties. C’est la place que ces sensations vont occuper dans notre tête, c’est ce que notre esprit va faire de la douleur, engendrant souvent état mental de mal-être dans lequel on va se sentir enfermé.

Cet effet en cascade met en lumière, ici, le lien entre le corps et le mental. Lorsque le corps fait face à une problématique physique, les douleurs générées engendrent une certaine souffrance mentale. Ceci est aussi vrai lorsque une difficulté mentale surgit, celle-ci crée des tensions musculaires dans le corps qui vont, parfois, crée des douleurs et, ainsi, être source de souffrances supplémentaires..

 

L'endométriose et l'adénomyose

Ces 2 maladies sont des maladies gynécologiques chroniques dont beaucoup de femmes souffrent aujourd’hui. Elle sont en lien avec le cycle menstruel et l’endomètre. L’endomètre est la muqueuse utérine qui se développe durant le cycle pour accueillir un embryon ou, si la nidation n’a pas eu lieu, est évacuée à la fin du cycle, générant les règles. 

L’endométriose est une maladie qui correspond au développement de l’endomètre au delà de l’utérus. Les tissus de l’endomètre vont se loger et proliférer sur d’autres organes : intestins, ovaires, anus…. L’adénomyose, appelée endométriose interne, développe, quant-à-elle, anormalement des fragments de l’endomètre à l’intérieur du muscle utérin, générant des lésions.

Ces deux maladies génèrent, souvent de lourdes souffrances pour celles qui vivent avec. Les douleurs intenses se manifestent soit à la moitié du cycle soit tout au long du cycle, faisant de la vie de ces femmes un enfer, avec un impact psychologique non-négligeable.

 

Le traitement pour atténuer la douleur

Dans le cadre d’un accompagnement qui repose sur l’utilisation d’un ensemble de méthodes, il est possible d’atténuer ces douleurs en agissant sur les crispations physiques qui vont créer des contractures supplémentaires autour de la douleur (augmentant ainsi la sensation de douleur) mais surtout en agissant sur la souffrance autour des douleurs ressenties. 

Les méthodes principales utilisées dans ce cadre sont la sophrologie et le training autogène de Schultz, compléter par d’autres méthodes utilisées ponctuellement comme l’EFT.

Le training autogène de Schultz va avoir pour effet positif de limiter et dissiper les contractures autour de la douleur, diminuant la souffrance autour de la douleur. La sophrologie va, quant-à-elle, renforcer cet effet et va aussi permettre d’apprendre à gérer mentalement la douleur et, notamment, la souffrance autour de la douleur. Progressivement, le vécu pendant les séances va vous faire prendre conscience que vous avez des capacités mentales pour limiter la douleur. Ceci va avoir pour effet de diminuer la souffrance et de retrouver la mobilité de votre corps. Cette méthode, centrale dans le traitement, va aussi permettre de vous ré-approprier votre corps, souvent dissocier du mental lorsqu’on souffre de douleurs et de le vivre plus positivement.

Le training autogène de Schultz et la sophrologie vont activer le système nerveux parasympathique, ce qui va permettre d’apaiser le mental et de relâcher le corps, d’autant plus.

Les autres méthodes comme l’EFT, la PNL ou la thérapie par les mouvements oculaires peuvent être utilisées pour agir sur des blocages liées à la douleur ou si des traumatismes persistent autour de la douleur.

L’accompagnement nécessite un certain nombre de séances qui varie en fonction des souffrances ressenties, des causes de la douleur et de votre implication dans cet accompagnement.

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