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Pma et don d’ovocytes

Même s’il est admis qu’il ne s’agit pas là d’une règle, le désir d’enfants continue d’habiter et d’animer beaucoup de femmes. Aussi, pour celles d’entre nous qui sont dans cette envie, vient le jour tôt ou tard où la question se pose et où nous envisageons de devenir maman.


Nous nous mettons alors en route dans cette aventure fabuleuse sans véritablement savoir, plus que cela, comment la « machine » fonctionne. Nous faisons ce que toutes les femmes font dans ce cas, sans se poser plus de questions. Pourquoi le ferions-nous ? Tout se passe assez naturellement au bout de quelques semaines voire quelques mois pour la majorité (90 % des couples). Puis les mois passent… 

L'attente en "DPO"

Chaque deuxième moitié de cycle devient alors un espace-temps particulier où nous sommes ultra-attentives à toutes sortes de signes en provenance de notre utérus, du pelvis, de la poitrine et j’en passe. À force d’investigations sur le net, pendant les semaines et les mois qui défilent, entre articles web, forum et réseaux sociaux, émissions en podcast et vidéos, nous sommes devenues – bien malgré nous – des expertes du sujet. On se rend alors de plus en plus compte que la « machine » est fabuleusement bien faite mais tout aussi complexe, une complexité que nous ne soupçonnions pas jusqu’à alors.

 

Cette investigation est souvent un moyen de garder espoir en essayant de trouver le moindre signe qui pourrait confirmer qu’une grossesse est en route. Durant cette deuxième moitié de notre cycle, nous passons par toutes sortes de phase :  l’excitation, l’espoir et la désillusion, de vraies montagnes russes émotionnelles. Et au plus nous nous approchons du fameux 14 DPO (Day Post Ovulion : jour après l’ovulation), au plus notre présence sur les forums devient frénétique voire compulsive, à la recherche désespérément de quelqu’un qui connaît ou a vécu les mêmes symptômes que nous ressentons. 

L'accompagnement médical

Lorsque l’attente commence à se compter en années (ou plus court quand on est plus âgées), nous finissons par nous résoudre à aller consulter un médecin pour un avis médical. Cette consultation débout souvent sur une batterie d’examens médicaux pour tenter de déceler le/les problèmes, examens pas toujours agréables à réaliser autant pour madame ou pour monsieur. Cette étape va être parfois les prémices d’un processus bien plus lourd d’un point de logistique mais aussi et surtout, d’un point de vue médical et psychologique : la PMA (Procréation Médicalement Assistée).

 

Même s’il est une chance de disposer de cette possibilité dans notre pays, tout ce processus n’est pas toujours simple à gérer, il s’inscrit, d’ailleurs, dans une période particulière de la vie d’une femme et d’une future maman. Le parcours PMA implique de nombreuses choses et notamment la prise de shoots d’hormones quotidiennement (non-inoffensifs pour la santé), une intimité bafouée, la gestion de rendez-vous médicaux dans nos heures de travail et des absences dont les raisons ne sont pas toujours faciles à dévoiler mais néanmoins indispensables. Et ceci ne concerne que la partie émergée de l’iceberg.

Le rapport aux autres

Cette lourde charge médicale, logistique et psychologique est assez peu prise en charge globalement. Pour tout le corps médical impliqué, ce processus ne représente qu’une routine de travail. Même s’il y en a quelques uns/ unes sortent du lot, globalement, les professionnels de santé ont la tête dans les protocoles et oublient parfois qu’ils ont en face d’eux des êtres humains souvent écorchées. 

 

L’entourage, quand il est au courant, est souvent démuni face à cette problématique qui leur échappe, comme si cette problématique pouvait être contagieuse, et certaines remarques sont parfois maladroites voire déplacées. Il faut dire aussi que lorsqu’on n’est pas concerné personnellement, on ne sait pas et on ne se comportement pas toujours comme il faudrait. Un personne concernée par ce processus sera heurtée par certaines phrases quand d’autres touchées pour cette problématique ne le sera pas. Chaque ressenti est à respecter expressément. On ne réalise pas à quel point ce cheminement est personnelle et qui convient, si on s’y intéresse sincèrement, de juste s’attarder à ce que la personne ressent en l’écoutant, éventuellement en la questionnant (mais avec beaucoup de prudence) sans interprétation, anticipation et surtout sans jugement, juste en écoutant ce que la personne a à dire.

 

Il y a aussi ce qui se passe dans notre tête : la peur de ne pas parvenir à être maman, l’anxiété par rapport aux retombées professionnelles, la colère ressentie de ne pas accéder à la maternité « naturellement » comme les autres femmes, comparaisons qui nous conduit inévitablement à nous sentir diminuées en tant que femmes. En tout cas c’est comme ça que nous vivons, avec le recul, cette difficulté ne nous diminue pas mais nous rend au contraire « plus remplie ».

 

C’est un processus qui était simple à la base, finit par nous bouleverser au plus profond de nous et nous pousse à faire un travail conséquent sur nous-même.

Un combat plus fort que tout

Le processus décrit plus haut peut aller encore plus loin notamment jusque, notamment, au don d’ovocytes qui nécessite un travail psychologique individuel et dans le couple encore plus profond puisqu’il touche à notre identité. En faisant appel à une donneuse d’ovocytes en France (si l’âge le permet) ou à l’étranger, nous renonçons à nos propres ovocytes. Un renoncement sur lequel il est possible de travailler avec une approche en profondeur sur nos perceptions et un re-calibrage de la réalité. 

 

Le processus peut aller encore plus loin avec l’adoption et son lot de situations difficiles auxquelles nous ne sommes pas véritablement préparées ou le renoncement à devenir parent. Dans tous les cas, un travail sur la façon de « faire famille » et donner du sens est nécessaire individuellement et/ou en couple.

Comment se faire accompagner ?

Que vous soyez simplement dans l’attente d’une grossesse ou dans un parcours PMA, il peut être important de se faire accompagner pour se sentir au moins soutenus (es) dans cette période. Certains professionnels interviennent dans ce domaine et il existe de nombreuses méthodes qui peuvent vous aider à mieux vivre psychologiquement ces différentes étapes et à créer un nid chaleureux et accueillant pour l’embryon et le futur bébé.


La sophrologie va aider à vivre son corps autrement, se vivre soi différemment tout en vous redonnant confiance en l’avenir et à votre capacité à procréer. Elle va permettre, également, de gérer le stress et l’anxiété, notamment au moment des interventions médicales et des différentes attentes. Elle va aussi apporter une aide pour gérer la douleur (piqûres, symptômes, ponction…), douleur qui n’est pas systématique. L’eft va aider à gérer, également, les douleurs mais aussi à soulager certains blocages émotionnels, associée à la thérapie par les mouvements oculaires et la pnl, qui elle va permettre, en outre, de stimuler nos ressources intérieures et apporter un nouveau regard sur la situation.


Je suis sophrologue et praticienne des méthodes douces notamment l’eft, la pnl, les mouvements oculaires… Ces outils seront bientôt complétés par d’autres méthodes plus tournées vers les médecines alternatives. 


On a toutes notre manière de vivre cette période avec des difficultés biologiques et psychologiques qui ne sont pas identiques pour chacune d’entre nous. Mais les femmes parviennent souvent à trouver les ressources en elles, accompagnées ou seules, pour dépasser cette étape de leur vie.


Je connais ce sujet, un sujet qui concerne de plus en plus de couples. Ceci explique mon envie de me spécialiser dans ce domaine. Il est important de trouver le professionnel qui saura vous écouter, vous comprendre et vous accompagner dans la plus grande sérénité – quelle que soit votre situation personnelle et votre contexte – dans ce parcours pour favoriser une issue positive. Plus que des méthodes, c’est l’attention portée à votre cas particulier qui va s’avérer être l’aide la plus précieuse.

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