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L’image de soi, au coeur du bien vivre

Article publié le 15/11/2021.

Une belle image de soi-même

L’image de soi détermine notre rapport à nous-même, nos actions, notre rapport aux autres, avec le flot de croyances associées.

Si vous avez une image positive, saine et équilibrée, vous avez une assurance et une confiance en vous mesurées. Vous parvenez à enclencher les actions justes et réalistes sans avoir une peur démesurée de l’échec, vous êtes capables de vous exprimer sans crainte d’être jugé(e). Vous ne sur-évaluez pas l’autre et cet autre n’a pas de pouvoir sur vous, vous accueillez la critique sans la dramatiser, en étant capable de faire la part des choses. Vous ne vous sous-estimez pas puisque vous connaissez vos qualités et êtes en accord avec vos faiblesses.

Avoir une image saine de soi, vous permet de mieux vous épanouir personnellement et professionnellement. On peut dire qu’elle détermine, d’une certaine manière, notre destinée. 

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Une belle image de soi pas toujours présente

Ce beau tableau n’est pas toujours une réalité pour tous ; nous ne sommes pas tous égaux dans ce rapport que nous entretenons avec nous-même. Certains peuvent se sentir déstabilisés facilement quand d’autres, semblent ne pas être touchés, plus résistants – à priori – face à l’adversité. 

Les personnes qui ont ce rapport à eux équilibré et sain ne sont pas légion. Et, même quand ce rapport est plutôt sain, il se montre instable en fonction des périodes, des évènements, des contextes et des personnalités auxquels nous faisons face. C’est dire à quel point nous disposons tous à différentes échelles d’une certaine fragilité intérieure à laquelle il peut être bien de porter une attention particulière pour accéder à la vie qui nous fera, enfin, du bien.

Un oeil dans le rétroviseur

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Cette fragilité qui n’est ni à blâmer ni à condamner est le résultat d’un vécu qui n’a pas toujours été facile et qui ne l’est probablement pas toujours.

Cette image de soi écorchée au présent a souffert dans le passé de mots, de phrases, de critiques, de regards… en somme d’expériences condescendantes, dénigrantes et dévalorisantes, suffisamment désagréables pour laisser des blessures profondes en soi. Ces expériences font peut-être écho à la relation avec nos parents comme le suppose Lise Bourbeau mais il n’en reste pas moins que ces expériences ne passent pas inaperçues dans notre psyché. Vécues à répétition, elles nous ont retiré de notre valeur et de notre dignité à tel point qu’il nous est impossible de distinguer cette valeur chez nous, pourtant déterminante pour être heureux.

Nous avons fini par nous construire avec ce manque cruel d’estime de nous, sans avoir de gestes, de mots, d’attitudes pour faire un pied de nez à ces terribles expériences. Il devient alors évident que notre rapport à nous-même se soit totalement ou partiellement dégradé avec le temps. 

Ces malheureuses expériences ont fait naître des complexes (d’infériorité, de supériorité, d’échec, d’exclusion et/ou de culpabilité) qui sont devenus invalidants, nous empêchant de nous sentir bien dans notre peau et mener la vie heureuse qu’on souhaiterait.

Quelques clés pour reconstruire l'image de soi

Reconstruire son image de soi est un vrai processus. Ce travail sur soi va consister, en somme, à modifier son rapport à soi afin que celui-ci soit suffisamment positif pour se sentir bien dans sa peau et mener la vie que l’on souhaite.

Ce changement implique nécessairement de se voir, s’évaluer et se ressentir différemment. Aussi, plusieurs éléments doivent être compris et intégrés.

Pour se voir différemment, il convient de développer notre amour de nous-même, comprenant le respect que nous nous portons, l’affection que nous avons envers nous-même et la bienveillance que nous nous accordons. Si ces notions ne vous paraissent pas facilement applicables ou vous paraissent trop abstraites, je  vous invite à imaginer une personne pour laquelle vous ressentez ces sentiments. Lorsque l’image de cette personne est bien dans votre esprit, imaginez transférer ces sentiments positifs de respect, d’amitié (ou d’amour fraternel) et de bienveillance sur vous, en imaginant ressentir ces sentiments de manière inconditionnelle.

Par ailleurs, pour agir sur l’image de soi, il est nécessaire de s’extraire de tout jugement : du nôtre sur nous-même mais aussi du nôtre sur autrui. En effet, en s’affranchissant de tout jugement sur les autres, il se passe quelque chose bénéfique pour nous même : nous nous abordons aussi différemment, avec plus de tolérance et douceur.

Enfin, reconnaître ses qualités – comme dit plus haut – et accepter ses défauts au point de pouvoir en parler, de les reconnaître sans être déstabilisé, fait également partie des étapes clés du processus. Il faut bien comprendre que la force réside principalement dans le fait d’être à l’aise avec ses failles (tout en étant conscient de ce que nous aimons chez nous, bien sûr) pour que la valeur que nous nous accordons reste intacte. En ne se sentant plus diminué(e) par ce que nous qualifions de failles, le « pouvoir » (sur nous-même) reste entier.

Tout ceci représente un travail sur soi qui s’inscrit dans une démarche personnelle que l’on engage avec soi-même. Cette démarche bienfaisante vous permettra, à termes, de vous découvrir et de vous aborder vous, les autres et les évènements différemment, de manière résolument plus saine.

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Stéphanie Ghigonetto, Sophrologue, Thérapeute par les mouvements oculaires & art-thérapeute. Accompagnement en Cabinet & en télé-consultation.

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