S’occuper de sa santé mentale : une démarche volontaire
La santé mentale se définit comme le bien-être psychique, émotionnel et cognitif. La santé mentale serait perçue (neuropsychiatre, Jean Sutter, 20è s) comme “l’aptitude du psychisme à fonctionner de façon harmonieuse, agréable, efficace et à faire face avec souplesse aux situations difficiles, en étant capable de retrouver son équilibre”. En d’autres termes, avoir une santé mentale équilibrée, c’est se sentir globalement bien mentalement et être doté d’une certaine capacité à faire face aux tourments de la vie sans y laisser trop de plumes.
Une question de nécessité
Il ne s’agit donc pas là d’une considération futile. La santé mentale concerne tout le monde en réalité. Force est d’ailleurs de constater qu’on s’y intéresse de plus en plus individuellement mais aussi à l’échelle de nos institutions. Pour ces dernières, la santé mentale représenterait une composante essentielle de la santé publique. Et pour cause, au-delà des conséquences sur l’économie nationale, les effets de la santé mentale peuvent peser sur la santé physique des individus.
Nous pouvons tous constater ce lien entre le corps et l’esprit à notre niveau. En effet, quand nous n’avons pas le moral, cela atteint notre forme, notre énergie corporelle. De même , lorsque nous sommes malades, la maladie ou la faiblesse physique ressentie peut avoir des répercussions sur notre moral avec des effets anxieux et/ou dépressifs.
Il y aurait donc une “hygiène mentale” à maintenir. Cette démarche consiste à entreprendre tout ce qui est nécessaire pour maintenir cet équilibre et ce bien-être psychique, émotionnel et cognitif (pensée). Cet équilibre serait indispensable pour être capable, notamment, de gérer les angoisses et l’anxiété dans la vie quotidienne.
Comprendre sa santé mentale
La santé mentale, qui se s’apprécie sur 3 niveaux, est conditionnée par de nombreux facteurs qui vont déterminer sa qualité :
- Des facteurs socio-économiques : le niveau social, le niveau de revenu, la vie de famille,
- Des facteurs biologiques : des gênes qui prédisposent ou l’état de santé physique,
- Des facteurs environnementaux : les conditions de travail (élément déterminant de la santé mentale), le stress, l’activité physique.
Les facteurs qui déterminent la qualité de notre santé mentale
L’agence Santé Publique France identifie 3 niveaux de santé mentale :
. La santé mentale positive qui recouvre le bien-être, l’épanouissement personnel, les ressources psychologiques et les capacités d’agir de l’individu dans ses rôles sociaux : cercle amical, milieu professionnel et familial, rôle de citoyen…
. La détresse psychologique réactionnelle liée à certaines situations éprouvantes et des difficultés existentielles (deuil, échec relationnel, scolaire…).
. Les troubles psychiatriques qui relèvent d’une prise en charge médicale spécifique.
S’y retrouver parmi toutes les solutions thérapeutiques
La démarche de consulter un professionnel de la relation d’aide que ce soit un psychiatre, un psychologue, un psychothérapeute, un sophrologue ou tout autre professionnel tend à se démocratiser de plus en plus et la demande ne cesse d’augmenter. Parallèlement, l’offre tend à se multiplier avec des nouvelles thérapies qui sont proposées régulièrement. On a du mal alors à s’y retrouver et on ne sait pas, forcément, à qui s’adresser.
Les professionnels les plus connus
Dans le cadre de votre parcours de soin, il est préférable en premier lieu de s’adresser à votre généraliste afin de poser d’obtenir un avis. Vous pourrez ensuite vous adresser à l’un de ces professionnels qui interviennent dans la relation d’aide :
. Un psychiatre (formation universitaire) : médecin spécialisé en psychiatrie, ils peuvent prescrire des médicaments et prescrire des examens complémentaires..). Ils sont les seuls à pouvoir poser un diagnostic (avec le médecin généraliste) et à différencier une pathologie psychologique d’une autre pathologie plus physiologique,
. Un psychologue (formation universitaire) : professionnel de la santé mentale qui permet d’évaluer les problèmes psychiques au niveau mental, émotionnel et comportemental et peut aider à dénouer les difficultés intérieures,
. Un psychanalyste (formation spécifique) : professionnel qui intervient plus sur la dimension de l’inconscient et qui aide à trouver une signification plus enfouie à nos conduites,
. Un sophrologue, un hypnothérapeute, un thérapeute par les mouvements oculaires, un coach, un art-thérapeute… (formations spécifiques) : professionnels qui aident à travailler et dépasser certaines difficultés intérieures qui touchent tout aussi bien aux souffrances liées à des traumatismes, que des phobies, des angoisses intérieures, de l’anxiété que des problématiques liées à l’estime de soi, à la confiance en soi. Ils interviennent dans de nombreux autres domaines comme la douleur, le sommeil… La sophrologie peut intervenir aussi sur des spécificités comme la PMA, les acouphènes… Ces métiers, qui ne sont pas réglementés, dépendent néanmoins d’institutions qui encadrent les pratiques et sécurisent les personnes comme la chambre syndicale de la Sophrologie ou encore la Fédération Française de la Sophrologie. La pratique de la sophrologie ou de l’hypnose peuvent être complémentaires à une démarche médicale.
Pour aller plus loin :
Les remboursements possibles
On ne peut pas dire que l’accès au soin dédié à la santé mentale soit universel pour tous puisque nous notons une certaine disparité dans les remboursements. Mais, même si les remboursements sont assez limités, vous pouvez, néanmoins, prétendre à un certain remboursement, selon les méthodes d’accompagnement que vous choisissez :
- les séances avec un psychiatre qui entrent dans une démarche clairement médicale sont remboursées par la sécurité sociale,
- les séances avec un psychologue peuvent être remboursées à hauteur de quelques séances par an par certaines mutuelles,
- les sophrologues sont, aussi, remboursés par certaines mutuelles (ci-dessous un lien vers les mutuelles qui remboursent des séances de sophrologie).
https://www.chambre-syndicale-sophrologie.fr/20-mutuelles-remboursent-deja-la-sophrologie/
Comment je peux vous aider ?
Dans le cadre des séances que je propose, plusieurs méthodes thérapeutiques peuvent être proposées comme la sophrologie, l’IMO (thérapie par les mouvements oculaires), la sophro-analyse pour déterminer des souvenirs difficiles non conscientisés, l’Art-thérapie ou le coaching avec l’utilisation de méthodes complémentaires comme la PNL, l’EFT, le Training Autogène de Schultz…
J’interviens :
- dans une optique “d’hygiène mentale” pour maintenir l’équilibre et stimuler les capacités des individus notamment avec la sophrologie notamment dans le cadre d’un besoin particulier ou d’une difficulté identifée,
- dans une optique de libération, pour faire face aux épreuves de la vie, aux traumatismes et aux blocages en intervenant avec des méthodes plus ciblées comme IMO (intégration par les mouvements oculaires), qui est une méthode équivalent à l’EMDR
Je propose des accompagnements individuels en cabinet dont la durée va dépendre des demandes et des besoins exprimés ou des programmes individuels en ligne qui s’étalent entre 6 ou 8 semaines et qui reposent, chacun, sur des thématiques précises (estime de soi, anxiété, lâcher-prise…).
Même les solutions thérapeutiques dont il est fait référence ici sont loin d’être exhaustives, vous pouvez constater que d’ores et déjà que plusieurs solutions thérapeutiques sont possibles et peuvent même être complémentaires. Tout dépend de votre besoin et surtout de votre envie de vous faire accompagner, qui relève d’une initiative avant tout personnelle.
Le niveau de vulnérabilité que chacun porte en lui permet d’évaluer son état interne et de ressentir, peut-être l’intérêt de s’occuper de sa santé mentale pour décider ou non d’enclencher cette démarche du mieux aller.
Stéphanie Ghigonetto
Sophro-thérapeute
Sophologue, thérapeute par les mouvements oculaires, art-thérapeute, utilisation de la PNL, l'EFT, du Training Autogène de Schultz.