Comprendre le fonctionnement des peurs et des phobies

Le cerveau traduit une situation, qui ne présente, à priori, pas de danger objectif ( ex : aller à la mer), comme un danger en devenir. La peur qu’il arrive quelque chose va se déclencher par anticipation et le pire va alors être imaginé (ex : anticipation de la noyade).

 

L’exposition répétée à l’objet de la peur ou un traumatisme crée une programmation neuro-biologique. A chaque fois qu’une personne pense entrer en contact avec ce qui lui fait peur ou entre directement avec, une alarme se déclenche. Cette alarme va faire émerger la peur avec toutes les manifestations physiques associées (palpitations, boule au ventre, sueurs froides…) et l’avalanche de scénarios négatifs va alimenter et amplifier la peur. 

 

Toutes ces stimulations, sans pouvoir accéder à des ressources intérieures pour faire face à ses peurs et les raisonner, vont renforcer cette programmation et devenir de vraies phobies. Les phobies sont une manifestation excessive de la peur, entraînant un ensemble de troubles internes créés initialement par l’anxiété, laquelle se focalise sur un objet ou une situation. Le cerveau va « camper » sur les scénarios négatifs, sans pouvoir s’en défaire. 

 

Ces peurs et phobies, pilotées par notre cerveau, dont les sources sont diverses (biologiques, par apprentissage, liées à un traumatisme), peuvent devenir envahissantes, incontrôlables, générer de fortes angoisses pouvant même aller même jusqu’à l’attaque de panique.

 

Les effet dans la vie quotidienne

Comme l’explique Christophe André, qui parle de maladies de la peur, les phobies ne mettent pas la vie en danger mais peuvent détruire la qualité de vie. Elles empoisonnent la vie au quotidien de ceux qui les subissent avec des effets aussi sur l’entourage. 

 

Selon l’intensité, la confrontation, non encadrée et non préparée, à l’objet de la peur va mobiliser tellement de courage et d ‘énergie qu’elles vont vider toute l’énergie disponible des personnes, épuisant toutes les ressources, physiques et mentales. Aussi, pour éviter de traverser ces épreuves épuisantes, les personnes concernées adoptent, par instinct de survie, des comportements d’évitement.

 

Ces comportements vont alors limiter voire stopper toutes activités les exposant de près ou de loin à l’objet de leur peur. Ceci va restreindre considérablement leurs libertés, renforçant ainsi la peur elle-même et inhibant toutes leurs capacités. Elles ne pourront plus prendre l’ascenseur pour éviter l’enfermement, ne partiront plus en vacances à l’étranger pour éviter de prendre l’avion, n’iront plus à la mer pour éviter de se retrouver au contact de l’eau et, dans des cas plus graves (agoraphobie), ne pourront plus sortir de chez elles pour éviter de se retrouver au contact de la foule ou simplement pour ne pas se sentir éloignée d’un lieu non familier, sécurisant. Ceci va limiter leur vie voire stopper toutes activités. 

 

Ces peurs et ces phobies peuvent, donc, devenir très handicapantes dans le quotidien des personnes concernées, les poussant à trouver une nouvelle organisation de vie pour elles et leur entourage. 

 

Les traiter pour améliorer sa qualité de vie

Il est important de rappeler qu’on ne choisit pas d’avoir peur, de même qu’on n’est pas responsable de ses peurs. Pour autant, il est possible de les traiter afin de ne plus leur laisser une place trop grande, au point de détériorer sa qualité de vie et son bien-être.

 

Dans le cadre des accompagnements que je propose, j’utilise des protocoles et des outils spécialement adaptés au traitement des peurs et des phobies qui agissent sur les perceptions, les sensations corporelles et l’état émotionnel pour permettre aux personnes que je suis, de se sentir plus libres et ainsi de générer des comportements plus bienfaisants pour elles.

 

Mon approche repose sur une combinaison de méthodes essentiellement basées sur la sophrologie et un travail approfondit sur les perceptions. D’autres méthodes peuvent renforcer mon approche comme la PNL, l’EFT et l’IMO (intégration par les mouvements oculaires, méthode équivalente à l’EMDR) dans certains cas.

 

La sophrologie va permettre à la fois de réguler, petit à petit, la peur et à la fois de reprendre confiance pour se confronter à sa peur, tout en douceur et, ainsi, apprendre à composer avec elles voire les dépasser.

 

La PNL, l’EFT et la thérapie par les mouvements oculaires (proche de l’EMDR) agissent sur des blocages qui alimentent la peur et sur les souvenirs traumatiques des expériences vécues, qui vont faire obstacles à la progression.

 

Ce traitement qui demande du temps, de la motivation et de la persévérance, est un travail global qui agit sur la peur elle-même mais aussi sur l’origine de la peur. Ce processus de déprogrammation va permettre, progressivement, de : 

  • les comprendre et de les raisonner pour ne plus céder à sa peur, 
  • apaiser les manifestations physiques et mentales pour les réguler, 
  • réveiller les ressources intérieures permettant de les gérer.

Ce travail s’adapte aux personnes, à leur sensibilité et à leur rythme, on ne traite pas deux personnes qui subissent des phobies de la même manière.

Peu à peu, ce travail permet de prendre de la distance par rapport à ses peurs et redonne confiance, en soi et en ses capacités pour retrouver sa liberté.

 

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